La Convention de l’UNESCO de 2003 définit le patrimoine culturel immatériel (PCI) comme « les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine ».
Aujourd’hui, au nom de l’équité de traitement femme-homme, la Région Bretagne affirme sa volonté de prendre en compte le « matrimoine », constitué de la mémoire des créatrices et de la transmission de leurs œuvres. Le rapport fera donc systématiquement référence au matrimoine et patrimoine culturels immatériels (MPCI).
Cette démarche s’inscrit dans l’actualité d’un contexte national avec la publication d’un rapport sur le patrimoine culturel immatériel par la Commission culture du Sénat, en mai 2021. Celui- ci invite les collectivités à s’emparer de cette problématique car le MPCI est une ressource pour les territoires en tant que marqueur d’identité, outil de cohésion sociale et élément d’attractivité touristique. Il facilite la participation citoyenne et l’intégration des nouveaux habitants : il fédère les acteurs et actrices d’un territoire.