SAISON #1 : LES PIONNIER·ÈRE·S DU FOLK
Ami·e des sons perdus, des disques insolites, du temps long et des grandes utopies musicales ; ce nouveau podcast est pour toi !
Avec Contretemps, on s’invite chez des musicien·ne·s, on se remet dans leurs traces, on revisite les disques. On plonge dans l’histoire du mouvement revivaliste. On raconte.
SAISON #1 : LES PIONNIER·ÈRE·S DU FOLK
Les défricheurs du folk se racontent dans Contretemps
Ce premier cycle d’émissions est dédié à des musiciens et de musiciennes qui ont croisé la route du Bourdon. Le Bourdon, c’est le premier folk club à Paris, créé en 69. Un dénominateur commun pour une multitude de parcours artistiques et personnels. Dans cette série, on parle des « tribus » du folk, des lieux mythiques, des moments importants de la création du mouvement revivaliste. On évoque les questions de positionnement et les différents courants du mouvement. On retrace des parcours, on évoque les choix artistiques de chacun·e.
Un podcast produit par la FAMDT, réalisé par Péroline Barbet.
Disponible sur toutes les plateformes de podcasts et sur Ausha.
#1 CATHERINE PERRIER : PIONNIÈRE !
(avec la participation de Jean-François Vrod)
Catherine Perrier est une légende dans le monde de la chanson traditionnelle francophone. Elle a créé avec John Wright et une dizaine d’amis, le premier folk club français « Le Bourdon » en 1969. Elle incarne une certaine idée du chant, qui tend vers le minimalisme, une sorte d’épure. Dans ce podcast, construit comme un portrait, on plonge dans l’ambiance du Bourdon, on parle avec Catherine d’utopie culturelle, de musique et d’amour, de collectage et d’eau fraîche. On sort les archives, on explique les ramifications et les influences du mouvement, on raconte…
++ À écouter ici.
#2 EMMANUELLE PARRENIN : LE PARI DU SON
(avec la participation d’Ernest Bergez, alias Sourdure et Jean Blanchard)
Figure de la scène revivaliste, Emmanuelle Parrenin a fait partie de l’équipe des débuts du Bourdon, a écumé festivals et MJC, a joué avec Gentiane ou Mélusine… Rare femme à jouer de l’épinette et de la vielle à roue, elle compose en 1977 un disque intriguant : Maison rose. C’est un disque post-folk envoûtant, OVNI du genre. Portrait sonore d’une musicienne avant-gardiste, portrait d’une femme en quête d’une musique de pure vibration.
++ À écouter ici
#3 YVON GUILCHER : LA DANSE EN HÉRITAGE
(avec la participation de Christophe Sacchettini)
Troisième rencontre dédiée à Yvon Guilcher, qui a été membre du groupe Mélusine, avant de devenir le passeur de l’œuvre de son père l’ethnologue Jean-Michel Guilcher, puis chercheur lui-même. Retour sur l’histoire d’un original qui mêle héritage ethnologique et histoire hippie, érudition et parti-pris. Portrait sonore d’un loulou tchatcheur, plongée dans l’univers d’un infatigable et exigeant passeur de danse.
++ À écouter ici
#4 GRAND-MÈRE FUNIBUS FOLK :
LE BON VIEUX SON DU « GRAND-MÈRE » !
Interview de Jacques Benhaïm et Michel Hindenoch
(avec la participation de Philippe Krümm)
Il a la chevelure épaisse, le regard doux rehaussé par de petites lunettes rondes, c’est Jacques Benhaïm, alias Ben. Avec son groupe au nom psychédélique, le Grand-mère Funibus Folk, Ben anime les premières soirées du Bourdon, inaugure les tournées de l’association Folk song international et participe au premier festival folk de Lambesc en 1970. Enveloppé d’un petit halo de mystère, Ben colporte une certaine image du folk, celle d’un éternel voyageur, tourné vers l’autre, défenseur un peu malgré lui, d’un trad évolutif et mélangé.
++ À écouter ici
#5 MALICORNE, LES ANNÉES FASTES !
Interview de Gabriel Yacoub
(avec la participation de François Gasnault et Sylvain GirO)
Nombreuses sont les personnes qui, dans les disques de leurs parents, ont retrouvé un ou deux vinyles de ce groupe emblématique ; des vinyles aux pochettes fantasmagoriques et aux grandes calligraphies gothiques. Très vite sacré meilleur groupe de « folk français », Malicorne dut affronter d’innombrables polémiques, les un·e·s reprochant au groupe d’avoir recours aux procédés électriques, les autres de mélanger les versions. Pur procès d’intention, puisque la démarche du groupe était, avant tout, esthétique. Décryptage des belles expérimentations orchestrales et polyphoniques de Malicorne. Rencontre avec Gabriel Yacoub, au bout d’une petite route de campagne, en sa maison du Berry.
++ À écouter ici
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