POURQUOI L’OBSERVATION

Aujourd’hui et de manière continu il est nécessaire de mieux se connaître afin d’être plus fort·e·s, plus audibles, mieux identifié·e·s. Quelles sont les structures adhérentes concernées par l’enseignement, la transmission, la conservation et le patrimoine ? Comment mieux associer les différent·e·s acteur·trice·s adhérent·e·s de la fédération autour de la création, de la production et de la diffusion ?

Il est important de mesurer au fil de l’eau, le poids économique et social que représente l’ensemble des pratiques induites ou développées dans le secteur des Musiques, Danses traditionnelles/du monde. À l’heure actuelle, trop peu d’observations et de travaux globaux sont effectués auprès des acteur·tice·s des musiques et danses traditionnelles / du monde.

Ce travail permanent et continu auprès de l’ensemble des structures adhérentes à la FAMDT possède de grands avantages quant à l’analyse de notre écosystème :

Les territoires : implantés en milieu rural, urbain, les adhérent·e·s sont réparti·e·s sur l‘ensemble du territoire national.

Le nombre : le réseau regroupe aujourd’hui plus de 158 structures représentatives du champ des musiques et danses traditionnelles / du monde.

La diversité : avec des structures à taille, équipes (professionnelles et/ou bénévoles), projets et activités hétérogènes.

La spécificité : des structures se positionnant essentiellement sur le secteur des musiques et danses traditionnelles et les pratiques culturelles qui en découlent ou l’alimentent.

La diversité des champs d’intervention et des actions menées, aussi bien dans le domaine de la création et de la diffusion, de la production, de l’enseignement, du collectage, de la formation ou de l’information.

CE QU’APPORTE L’OBSERVATION

Pour les adhérent·e·s de la fédération :

Ce travail d’enquêtes et d’observations doit permettre à chaque adhérent·e de porter un regard différent sur son action et sa structuration tout en permettant d’apporter des éléments de comparaison avec des structures à taille, structuration, territoire, activités, et projets identiques ou quasi similaires.

Il doit, avant tout, être envisagé comme un outil d’information et d’analyse fiable et précis, mis à la disposition des adhérent·e·s. L’objectif étant que les adhérent·e·s de la Fédération se saisissent des moyens de connaissances apportés par cet état des lieux, pour la constitution de nouveaux projets et/ou l’analyse de leur situation, voire de perspectives de relation de pair à pair.

Une perspective d’aide à la décision. Cette approche comparative doit permettre l’élargissement du champ de la réflexion critique mise en œuvre dans la conduite et la constitution des projets de chacun·e. Elle doit également favoriser et renforcer l’émergence de nouvelles dynamiques d’échanges associant des adhérent·e·s à activités, taille ou actions identiques ou complémentaires.

En externe :

Vis-à-vis des partenaires extérieurs, nos travaux d’observations permettent une lisibilité actualisée du champ permettant :

• La possibilité de mise en place de procédures d’évaluations ;
• De dégager des évolutions et des tendances ;
• D’analyser les besoins ;
• D’accompagner les adhérents de manière plus pertinente.

Il pourra également permettre de participer à la définition de la politique publique en faveur des musiques, danses traditionnelles/du monde.

FONCTIONNEMENT ET MÉTHODOLOGIE

La méthodologie retenue quant au recueil des données est basée sur l’accompagnement et l’échange bilatérale des informations (entretiens et rencontres). C’est le principe même de l’Observation Participative et Partagée (OPP). L’OPP est un processus continu, basé sur l’implication des adhérent·e·s et réalisé via la plateforme GIMIC, mutualisée avec d’autres réseaux professionnels, ainsi que des collectivités territoriales.

Une explication détaillée de la plateforme GIMIC a été publiée sur le site de la FEDELIMA : retrouvez la ici et ici.
L’observation sur le long terme et mise à jour chaque année nous permettra de mettre en perspective les évolutions et tendances.

Il s’agit de s’inscrire dans une démarche participative, basée sur l’échange et la transparence visant à avoir une vision claire et globale du secteur. Le travail d’analyse repose sur le traitement des données récoltées sur l’ensemble des membres et non sur un·e adhérent·e en particulier (anonymat des informations).